''Il est des jours que les saisons renient. La fatalité s'en préserve, et les démons aussi. Les saints patrons s'y inscrivent aux abonnés absents, et les hommes livrés à eux-mêmes s'y perdent à jamais.

Dans la vie il y a des choses qu'on maîtrise et d'autres non, c'est si simple de vivre dans le bonheur mais aussi dans le malheur et la violence quotidienne d'un père qui n'est qu'autre qu'un tueur en série qui s'en fiche de ce qu'il peut arriver même à ses enfants vu qu'il a fait subir tant de choses à ses propres enfants jusqu'à un certain jour mais ça vous le saurai par la suite, autant commencer par le début et par ce que je me souviens et je peux vous dire qu'il y a des choses à dire sur ma vie, la vie de ma famille et pourtant ce n'était pas une famille, quand on est une famille n'y a-t-il pas que de l'amour et rien de plus, la mienne tout était désolation, violence et meurtre, je vous en dirai plus au fur et à mesure que vous lirez mon histoire. Nous allons maintenant rentrer dans le vif du sujet, alors posez vos tasses, yaourts ou tout autres nourritures car il se peut que juste après avoir lu ceci, vous n'aurez qu'une envie aller vomir....

Il y a maintenant 21 ans j'ai vu le jour et je n'étais pas seul, il y avait une petite fille avec moi, on a partagé pendant 9 mois le ventre de notre génitrice c'est peut-être là que notre lien s'est créé, c'est peut-être là que j'ai su que je l'aimerai plus que tout sur cette terre. Je suis né 5 minutes avant elle, on était si petit et si fragile, on ne s'attendait pas une seconde à ce qui allait se passer dans les années qui allaient arriver, on était tellement innocent, tellement gentil et alors qu'on était bébé on rêvait à une vie tellement belle, tellement simple mais vous découvrirez en lisant la suite que rien de tout ça ne sera comme ça. Je ne me souviens pas vraiment de ma tendre enfance, je ne pense avoir été à l'école n'y même dans un jardin d'enfant non rien de tout cela peut-être y suis-je aller mais dans ses cas-là, je ne m'en souviens pas. Je n'ai pas ce genre de souvenir, je n'ai que ce mal, ce mal en moi qui me ronge au plus profond de mon être, un mal qui va faire de moi ce que je suis aujourd'hui du moins en partie. Je peux vous dire que j'avais un frère, un grand frère mais je ne sais pas, on a jamais été proche, on a jamais été comme des frères, on a jamais été lier comme ça aurai du l'être.

Quand on grandit, on vois des choses, on entend des choses sans pour autant les comprendre, pour ma part je suis passé par là, j'avais à peu près trois ans quand je vis pour la première fois mon père revenir avec une jeune fille, je me disais simplement que ça devait être une copine, mais ce ne fût pas le cas, je n'ai plus jamais revu cette jeune femme, je ne comprenais pas pourquoi et j'allais le savoir par la suite bien plus tard. Mais voilà cela fait un an, qu'un autre enfant est venu rejoindre la famille, c'est une petite fille, une toute petite fille, mon père lui avait donné comme prénom Calypso à croire que pour les prénoms féminin, il n'aimait que des prénoms commençant par la lettre C et pour les garçons par la lettre E, ma jumelle s'appelle Calliopé tandis que mon frère s'est Ezequiel enfin c'est comme ça, je ne cherche pas, je ne cherche plus à comprendre. Parfois on entendait des cris puis plus rien c'était étrange de ne pas comprendre ce qu'il se passait pourtant il y a tellement de chose étrange dans cette famille, tellement de choses qu'on ne contrôle pas.

Je devais avoir 4 ans quand j'ai eu peur de mon père pour la première fois, pas qu'avant il était un ange non du tout mais il le faisait pas voir, mais c'est vrai que je voyais bien que parfois il n'était pas normal surtout quand il tirait les cheveux d'Ezéquiel simplement parce qu'il n'était pas sage pour X raisons, parfois il n'y avait même pas de raisons du moins je pensais ça. Je ne compte pas les fois ou mon frère revenait avec les larmes aux yeux qui allait directement voir Calypso et mon père qui revenait sourire aux lèvres tenant sa ceinture dans ses mains. Pour ma part, j'étais toujours à l'écart avec Calliopé, il fallait que je reste avec elle, j'avais besoin d'elle, besoin de son amour, besoin de son affection, elle est mon double, ma moitié, ma vie tout entière et pourtant je n'ai que 4 ans d’existence, imaginez vous ce que s'est aujourd'hui...Et puis voilà ma première bêtise, je voulais savoir ce que mon père cachait, et j'ai voulu aller dans la cave, dans cette cave qui dans un sens me faisait peur, j'étais devant cette grande porte, du moins pour moi, du haut de mes quatre ans cette porte me paraissait immense, alors je vins à poser ma main sur la poignet, essayant de l'ouvrir mais voilà il avait été plus rapide, il était derrière la porte, je levais les yeux sur lui très vite je compris, ce qu'il faisait à mon frère allait aujourd'hui m'arrivait. Rapidement, il vint à me saisir par le bras pour me conduire dans ma chambre, il n'avait pas fermé la porte, juste retirer sa ceinture, je le regardais puis rapidement les coups vinrent à tomber..1...2...3...4 coups de ceinture avant qu'il ne lâche sa ceinture pour frapper avec ses mains, avec ses poings, je ne peux même pas vous dire combien de fois il a frappé, je ne sais pas, je n'ai pas compté mais c'est tombé plus que de raison pour un enfant...

Ce jour-là fut pour moi cela ne fut pas la pire des journées non, il y a eu bien pire, pire qu'un enfant puisse subir et pourtant personne ne savait vraiment ce qu'il se passait ou alors tout le monde fermé les yeux et ce fut que quelques jours après que son lien avec sa sœur se renforça, je ne sais pas ce qui s'était passé mais mon père l'avait attrapé et l'avait frappé, j'avais voulu y aller, lui dire d'arrêter mais elle me murmura de laisser faire, je fermais mes yeux et bouchais mes oreilles pour ne pas entendre, avant de le sentir passer à coté de moi, je ne bougeais pas, je restais là à le regarder avant de courir prendre ma sœur dans mes bras la cajolant, j'avais 4 ans et je le détestais plus que de raison, bien que pour le moment je ne pouvais savoir qui il était vraiment et ça j'allais le découvrir.

Les années se passaient et se ressemblaient, ou presque, mon père était toujours aussi mystérieux dans ce qu'il faisait et les coups tombaient de plus en plus et puis il a fallu une nuit pour que tout bascule, je m'en souviens comme si c'était hier, jusque là je ne comprenais pas pourquoi parfois il y avait de drôle de bruits dans la chambre de mon frère et j'ai fini par le comprendre, un soir mon père entra dans ma chambre, je revois encore son regard, un regard que je n'avais jamais vu auparavant, un regard sombre remplit d'excitation et à ce moment précis j'avais peur et j'avais raison car ce soir là il a fait une chose qu'on ne fait jamais à un enfant, on ne doit jamais touché un enfant comme ça. La douleur est encore présente au fond de moi. Ce soir-là il m'a violé et ça a duré encore et toujours jusqu'à sa mort.

Quelques jours après ce viol, je pensais qu'il ne ferai rien de plus mais ce ne fut pas le cas car peut après il vint à s'en prendre à Calliopé, ma moitié, ma vie, ma femme. Je l'entendais monter les escaliers lentement avant de l'entendre ouvrir la porte de la chambre de Calliopé, je ne pouvais pas me tromper, rapidement je vins à me lever pour aller voir, il fallait que je l'empêche de faire ça pas à elle, je courais jusque dans la chambre venant me mettre devant elle, je ne voulais pas qu'il la touche. Mais rapidement les coups vinrent à tomber encore et encore, de plus en plus fort jusqu'au moment où je ne vis plus rien, c'était le noir complet, le trou noir et quand je me suis réveillé, il était trop tard, Calliopé était là contre moi, il lui avait fait ce qu'il m'avait fait et je m'en voulais de ne pas avoir été plus fort pour l'aider pour la sauver de tout ça et à ce moment précis nos liens vinrent à s'intensifier encore plus c'était plus fort beaucoup plus fort et rien ni personne ne pouvait se mettre entre elle et moi.

La suite arrive bientôt...